foreshore
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La Marche de l’Estran
L’une des premières explorations photographiques a été l’idée et l’événement de mouvement. Le balancement des marées, leurs étalements d’un bout à l’autre d’un point d’équilibre, m’amènent à cette marche d’observation, entre sable et vapeur, pure ondulation et stase. Pour retenir le souvenir de cet estuaire des sensations, j’utilise des films en papier washi ou le geste de l’encrage des estampes.
« Je vous ai pris pour un revenant mais, de près, vous m’avez l’air d’un vivant. Dites-moi : avez-vous une méthode pour surnager ainsi ? – Non, répondit l’homme, je n’en ai pas. Je suis parti du donné, j’ai développé un naturel et j’ai atteint la nécessité. Je me laisse happer par les tourbillons et remonter par le courant ascendant, je suis les mouvements de l’eau sans agir pour mon propre compte. »

L’Onda (II)

L’Onda

L’Onda (I)

La Marche de l’Estran

La Marche de l’Estran
